Peintures de sirènes d'Armand Point (1860-1932), le préraphaélite français
Ici on peut voir sa Sirène de 1897, sans queue de poisson ( mais les pieds n'étant pas visibles, rien n'interdit d'imaginer des nageoires à la place comme sur cette peinture de Rupert Charles Bunny ci-dessous!)
mais avec des ailes qui la rapprochent plus des sirènes de la mythologie grecque; d'ailleurs peut-être est-ce le navire d'Ulysse qu'elle semble appeler... Assise sur un capricorne et la chevelure blonde coiffée d'une coquille surmontée d'un discret serpent vert, elle attire les marins vers de brumeux rochers...
Ci dessus, probablement une dessin préparatoire à ce tableau... Cette position de néréïde assise en amazone sur un ichtyocheval ou un ichtyocentaure est un motif plutôt classique : on peut en voir sur cette gravure ci-dessous, ou sur les cassone Alberti du Musée Jaquemart-André...
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Même rochers, même chevelure blonde et soyeuse... Est-ce la même sirène qu'il a dessinée ici, dans un pastel sur toile de 1901 intitulé La sirène au serpent? Sur ce simple portrait en buste, la sirène paraît ici plus jeune voire ingénue, malgré sa poitrine offerte au-dessus de laquelle bée un poisson à l'allure d'anguille ( le fameux et incorrect "serpent" du titre!). Le modèle de ce tableau est Helga Weeke Obsfelder, épousée en 1899; peut-être la sirène précédente était-elle Hélène Berthelot? une autre modèle et maîtresse d'Armand Point, qui sembla être un petit coureur de jupons comme de nombreux autres artistes!
Sources: wikipédia, politqart, grofouillis, mémoireafriquedunord.net, apophtegme